Historique

Vinassan

Histoire

Le lieu est mentionné pour la première fois dans une charte du Roi de France Charles le Chauve en 870, sous le nom de « Vinacium ». Ce nom dériverait de Vinacius probablement le nom d’un domaine gallo-romain. Jusqu’au XIVème siècle Vinassan resta un modeste village dépendant des vicomtes de Narbonne. Au XVIème siècle avec l’assèchement de l’étang salin et l’extension des terres agricoles, la population augmente.

Après la révolution et contre la volonté de la population, Armissan, Marmorières et Vinassan ne forment qu’une seule commune. Mais dès 1793, le directoire du département de l’Aude déclare que Vinassan est une municipalité en y joignant les domaines de Marmorières et Tarailhan.

Avec l’extension de la vigne dans la plaine au milieu du XIXème siècle, le village connait un nouvel essor et verra alors la construction de l’ancienne puis de la nouvelle mairie.

Souvenirs

Souvenirs anciens de Vinassan

AU DÉBUT DU XXème SIÈCLE

VINASSAN : Canton de Coursan, arrondissement de Narbonne (Aude). Altitude :10 mètres. Télégraphe – Téléphone. Station des Tramways à vapeur de l’Aude. Electricité.

DOMAINES :
Château de Vinassan (M.Samaruc).- Marmorières (M. Le Marquis de Raymond)
Chambertin (M. Auguste Bousquet) – Saint-Felix (M. bourgeois)

DISTANCE : de Coursan,4 km de Narbonne,6 km

FETE LOCALE : le 11 novembre

VINASSAN : est situé au pied de jolis coteaux boisés, couverts de vignes, d’amandiers et d’oliviers, dominant de quelques mètres la belle plaine Narbonnaise étendant au loin son luxuriant vignoble. Belles et larges avenues ombragées. Habitations confortables. Eau excellente et abondante.

Du haut des coteaux (alt :100 mètres) se déroule un merveilleux panorama compris entre les Pyrénées et les Cévennes. C’est par centaines que se comptent les villages de l’Aude et de l’Hérault émergeant d’un océan de verdure.

L’importance et le développement de Vinassan ne datent que d’un demi-siècle. C’était auparavant un petit bourg groupé autour du Château seigneurial, n’ayant pour toutes ressources que le rendement du peu de terre des coteaux. La plaine était couverte de marais où poussaient à profusion le tamarin et la salicorne. En 1860, la population ne s’élevait qu’à 300 personnes.