DR ÉTIENNE MONTESTRUC
Mémoire & honneur
Chaque année le dimanche du téléthon, la mémoire du Docteur MONTESTRUC est honorée
en présence du Maire, du conseil municipal et de la famille du Docteur.
Médecin et biologiste français né à Vinassan (Aude, France), le 20/08/1900, dans une famille de viticulteurs.
Fait ses études secondaires au lycée de Carcassonne, puis son PCN et sa première année de médecine à la faculté de Toulouse.
1920-1924 Elève de l’Ecole de santé navale de Bordeaux.
1924-1925 Soutient sa thèse de doctorat en médecine et entre pour une année à l’Ecole d’application du service de santé des troupes coloniales du Pharo, à Marseille.
1925 Part rejoindre au Cameroun la mission de la prophylaxie de la maladie du sommeil, dirigée par Eug. Jamot dont il devient bientôt l’adjoint. Mais il est atteint par la maladie en 1927. Pour les services rendus lors de cette mission, il est fait chevalier de la légion d’Honneur.
1931 Chargé par le ministère des Colonies de mettre sur pied une mission analogue à celle de Eug. Jamot en Afrique Occidentale Française. C’est lors de son voyage de prospection qu’il est atteint une deuxième fois par la maladie du sommeil, et doit quitter l’Afrique.
1932-1933 Suit le cours microbiologie de l’Institut Pasteur et fait un stage dans le service de E. Marchoux.
Août 1933-1939 Se voit confier la direction de l’Institut d’hygiène et de prophylaxie de la Martinique, créé par F. Noc.
1933-1934 Crée, en Martinique, un dispensaire privé divisé en trois annexes : le dispensaire A. Calmette pour la lutte antituberculeuse, le dispensaire Rochambault-Verne pour la lutte antivénérienne et le dispensaire E. Marchoux (plus tard Marchoux-Montestruc) pour la lutte anti-hansénienne. Il en assure la direction, ainsi que les consultations, traitements et contrôles de la lèpre.
1935 Entame, en Martinique, à la demande de A. Calmette, une très importante campagne de vaccinations par le BCG.
1939 Il transforme l’Institut d’hygiène et de prophylaxie de la Martinique en Institut Pasteur de la Martinique, dont il reste directeur jusqu’en 1963.
1940 Regagne la France et, après quelques mois d’activités militaires, prend sa retraite de médecin commandant. De retour en Martinique, il poursuit des recherches sur la lèpre.
1940-1945 Pendant la difficile période d’isolement des Antilles françaises, il envoie du BCG à Haïti, dont il est fait citoyen d’honneur. Après la guerre, il s’implique dans la vie politique et associative de l’Ile.
1948 Prend part au congrès international de la lèpre à la Havane. Il participera à celui de Madrid en 1953, de Tokyo en 1958, de Rio de Janeiro en 1963.
1952 Il obtient la création d’un sanatorium hansénien dans l’hôpital Albert Clarac, où il se consacre aux recherches sur les symptômes et les traitements de la lèpre.
Ouvre un centre de transfusion sanguine à l’Institut Pasteur de la Martinique.
1956 Participe au congrès international pour la défense et la réhabilitation sociale des lépreux, à Rome.
1958 Participe au séminaire de léprologie pan-américaine de Belo-Horizonte, au Brésil.
1963 Prend sa retraite et se fixe aux environs de Prades (Pyrénées Orientales). Devient président de la Croix-Rouge locale et vice-président de la Croix-Rouge départementale. Continue, jusqu’en 1967, à donner des cours à la faculté de médecine de Bordeaux, et participe à de nombreux congrès internationaux sur la Lèpre.
1965-1968 Se rend à Fort-de-France, pour présider la Journée mondiale des lépreux.
1967 Chargé, par l’OMS, d’une mission relative au dépistage de la lèpre et au traitement des malades en Afrique occidentale et équatoriale.
29/04/1970 Décès à l’Hôpital de Perpignan.